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 Une nuit d'horreur

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Rislon Milloin

Rislon Milloin


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MessageSujet: Une nuit d'horreur   Une nuit d'horreur I_icon_minitimeSam 26 Déc - 21:42

Il y a des jours où on aimerait revenir en arrière, tout recommencer à zéro, refaire son histoire, sa vie, avoir une bonne raison de se battre... Hier, ce fût le cas pour Rislon. Il avait tous prévu, il pouvait résister à tous ce qui était physique.... On l'a frappé en plein coeur. Anéantit d'être impuissant face à ce désastre... Voyant ses deux meilleurs amis sombrés dans un gouffre sans fin et limite... Il essayé tous ce qu'il pouvait faire dans son état... Trop faible... il se le répétait dans sa tête... trop faible...

Mais le coup de Penombre l'acheva... il ne sait plus rien différencier... Il a perdu pieds...

Se voyant en train de déraper parlant à ses deux meilleurs amis comme des ennemis, il prît sur lui même et demanda à Penombre de lui injecté la dernière seringue qu'il possédait, Rislon avait dit un peu plus tôt dans l'aprés-midi...."Dans cette boite se trouve trois seringues *montre les seringues*, deux d'entre elles sont pour Hiéron au cas ou.... et la troisième sera pour moi si...."
Il semblait voir le coup venir...

Penombre lui injecta le produit et Rislon sombra doucement mais surment dans une lutte... une lutte qui n'avait aucun gagnant ni perdant car il se savait trop faible pour le faire disparaître mais peut être encore assez fort pour le refouler...

Il entendit Hiéron, il sombra dans l'inconsciance... Il entendit Waldred dans sa tête mais cela ne peut rien... trop fiévreux et faible, il tomba dans un sommeil sans rêve...

Il sentit qu'on lui prenait son carnet, intérieurement, il souriait sachant que quelqu'un aurait son carnet et "lui" ne l'aurait pas...

Sur ce la nuit pour Rislon fut extremement longue et douloureuse, "lui" utilisant ses pires faiblesses pour l'achever... Il se souvenait de cette phrase de son père... "Un esprit fort peut influencer un esprit faible".... Hiéron était le fort... Rislon était le faible...

"Lui" gagnait du terrain... Rislon aurait tant aimé ne pas recourrir à ces moyens là... mais il était trop tard... Il le laissa doucement prendre du terrain pour que Rislon se replie sur ses plus forts mais branlantes marches qu'il lui reste. Rislon arrêta l'élan de "Lui"... Rislon arriva à le battre temporairement...

Il sentit alors la lumière sur son visage et se réveilla...
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Rislon Milloin

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MessageSujet: Re: Une nuit d'horreur   Une nuit d'horreur I_icon_minitimeSam 26 Déc - 21:53

Rislon se réveilla... il y passa la nuit mais ayant perdu du terrain, il bloqua "lui"...

Ouvrant les yeux... il se vit entravé aux mains et aux pieds. Il comprît que son carnet avait été lu.. il se souvient de cette phrase "mon carnet en dit plus que vous le croyez sur vous..."

Se mettant à gémir, il espère que "lui" le laisse tranquille un peu de temps...

Il est pâle, faible mais ayant gagné de justesse....


Rhha..... Qui m'as attaché? Ohé.... C'est Rislon... détachez moi...

Essaye d'enlever ses liens.

Rhha.... Impossible de les enlever. Hey! Je l'ai refoulé.... maintenant détachez moi...
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Waldred

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MessageSujet: Re: Une nuit d'horreur   Une nuit d'horreur I_icon_minitimeDim 27 Déc - 1:32

Waldred entendit Rislon l'appeler et sortit aussitôt de sa léthargie. Une douce lumière colorait l'horizon et les oiseaux pépiaient dans les arbres au-dessus d'eux, la rivière babillait, nature inconsciente du drame humain qui venait de se dérouler ici.

Le chevalier se leva aussitôt et vint au secours de son ami. Il fixa ses yeux, espérant... mais oui, c'était bien Rislon, et il détacha avec hâte ses poignets, ses chevilles, puis le serra dans ses bras, répétant sans fin, soulagé :

Fiston... Tu es fort, tu as réussi... Tu as gagné...

Rislon se frotta les chevilles et les poignets, engourdis, pendant que joyeusement, Waldred sortait des paquets de son sac, ravivait le feu, en vue de leur préparer un petit-déjeuner pantagruélique.

Lui-même paraissait fatigué, des cernes très prononcées sous les yeux et une démarche encore parfois vacillante. Il avoua s'être assoupi au petit matin après avoir usé de tous les moyens possibles pour tenir éveillé. Son haleine sent le tabac et l'alcool, et on aperçoit une marque de morsure à l'angle de sa main gauche.

Il laisse Rislon devant une assiette à faire pâlir d'envie un gnome boulimique, et alla se rafraîchir à la rivière rapidement.
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Rislon Milloin

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MessageSujet: Re: Une nuit d'horreur   Une nuit d'horreur I_icon_minitimeDim 27 Déc - 1:44

Rislon se précipite sur l'assiette, mangea son contenu. Il regarda la lumière, la rivière, regardant un peu partout autour de lui...

Ah... ma tête... On me frappe la crâne de l'interieur...

Chercha son sac, le trouve et le fouilla...

Vous avez effectivement pris mon carnet... J'espère qu'ils sauront s'en servir...

Rislon sourit malgré un mal de tête terrible et se demande quand cela va t-il durer...
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Penombre
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MessageSujet: Re: Une nuit d'horreur   Une nuit d'horreur I_icon_minitimeDim 27 Déc - 10:36

La forêt est immense. Dardant leurs branches vers le ciel, les arbres sont des mains qui empoignent la lumière, ne laissant passer que quelques rayons qui viennent souligner les ombres du sous bois. La brume rend le paysage encore plus oppressant, brouillant la vue et affaiblissant les sons. Pourtant la jeune femme n'en a cure. Le sang qui bat sous ses tempes fait un vacarme que rien ne peut atténuer. Le sol, froid et dur, martyrise ses pieds à chaque pas qu'elle fait. Un craquement dans son dos, elle ne se retourne pas, continue d'avancer. S'arrêter, c'est abandonner. Et c'est interdit. Un son, un rire, retentit sur sa droite. Pourtant, nulle ombre, nulle silhouette en vue. Perd t elle la raison ? C'est possible. Un scintillement attire son attention. Dans une trouée, entre deux arbres qui se ressemblent tellement qu'elle croit un instant voir double, elle voit un signe. Un espoir. Un appel. Forçant ses pieds meurtris à faire quelques enjambées supplémentaires, elle manque de chuter sur une branche basse, se rattrape de justesse, s'écorche les mains. Le rire, à nouveau. A gauche cette fois. Peu importe. Le scintillement se fait plus présent, un doux murmure l'accompagne. Ecartant une dernière branche, elle se retrouve face à un petit court d'eau, dans lequel se reflète le soleil. Un grondement derrière elle. Epuisée, elle tombe à genou. Ses mains s'enfoncent dans la terre meuble de la rive. Elle plonge son regard dans l'onde. Ce qu'elle y voit la stupéfie, et elle comprend alors que c'est elle qui rit depuis le début ...


Pénombre se réveille en sursaut. Un rayon de soleil vient mordre cruellement ses yeux encore engourdis de sommeil. Portant la main a son visage, elle roule un instant sur le dos, l'esprit encore troublé par les réminiscences de son rêve. Un bruit de mastication la ramène au présent. Prenant appui sur son coude, elle se redresse. Le foyer brille de ses dernières cendres. Non loin de là, Rislon mange avec entrain, le regard étrangement calme et serein. Plus loin, Waldred fait un brin de toilette dans la rivière, en contrebas. Bien qu'il lui tourne le dos, la jeune femme devine sans peine que ce besoin de se décrasser n'est pas dicter que par des impératifs physiques. Tentée un instant de le rejoindre, elle se retient cependant, consciente que son isolement est aussi pour lui l'occasion de faire le point des évènements récents. Isolement. Le mot la fait sourire presque malgré elle.

Peut on réellement être seul quand on cohabite avec soi même ? Je l'aime. Je les aime. Je l'aime tout entier. Nous l'aimons !

Elle sursaute presque au moment où cette pensée explose dans sa tête. Nous ? Portant la main à sa tempe, elle s'assied pour tenter de comprendre. Le silence la tire de son monologue intérieure. Levant les yeux, elle s'aperçoit que Rislon a fini de manger, et la fixe. Son regard, bien que semblable en apparence, à celui qu'elle lui connait d'habitude, n'est plus celui d'un jeune homme. La lueur qui anime les prunelles, l'intensité avec laquelle il la regarde, la détermination qu'elle lit sur son visage, tout indique qu'un homme nouveau se tient devant elle. Et que donc un homme est mort. L'ancien. Son ami. Une part d'elle ressent un profond chagrin, mais aucune émotion ne se lit sur son visage pendant qu'elle rend son regard à cet homme qu'elle ne connait pas. Qu'elle ne connait plus. A moins que ...

A ses pieds, le cuir légèrement ramolli par les rayons du soleil, se trouve le carnet. Elle se remémore instantanément les dernières lignes qu'elle a lu. Lui. Qui est il ? Est ce lui qui s'exprime dans ces lignes ? Est ce lui qui se trouve assis en face d'elle ? Trop de questions, et si peu de temps. Pourquoi est ce toujours la même chose ... Elle adresse un sourire au jeune homme, et se lève tant bien que mal, les jambes ankylosées et le dos raide. Elle fait quelques assouplissements, comme si la tonicité de ces muscles pouvait influer sur son esprit. Elle sourit néanmoins, en sentant le soleil lui caresser le visage. Ramassant le carnet, elle le dépose au pied du jeune homme. Elle voudrait dire quelque chose, mais ne trouve pas les mots justes. Elle voudrait lui demander pardon, mais une partie d'elle même lui souffle qu'elle ne serait pas sincère. Elle voudrait aussi le remercier, lui témoigner son bonheur de le revoir sur pied. Mais là encore, elle entend la même petite voix qui se mue en rire moqueur ...
Finalement, elle se penche, dépose un baiser sur la joue de Rislon, lui sourit et se tourne vers la rivière. Waldred semble plonger dans la méditation, son torse musclé luisant des dernières gouttelettes d'eau que le vent n'a pas encore léché. Elle se prend un instant à rêver être une sylphe pour achever le travail, soupire et s'éloigne rapidement.

Il lui reste tant à faire, et si peu de temps avant qu'Il ne découvre la petite note qu'elle a laissé dans le carnet.
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Rislon Milloin

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MessageSujet: Re: Une nuit d'horreur   Une nuit d'horreur I_icon_minitimeDim 27 Déc - 20:32

Ramassant le carnet, sa tête lui faisait de plus en plus mal, et un regard de curiosité se mit dans son regard, il voit Penombre partir précipitamment.

Sa voix changea étrangement de ton mais voyant Waldred, il essaye de prendre un ton connu.

Qu'est ce que ce carnet peut bien me cacher....

Sa voix redevenant normal.

Non... je dois tenir... *muet* ....j'espère que Penombre et Waldred sauront me pardonner.... Il transpire à grosse gouttes

Waldred, tu peux venir s'il te plait... Je dois te parler c'est important, au sujet de Penombre, de toi et de... *hésite à dire* moi...

Regarde Waldred et finit par ouvrit son carnet et y voit une petite note qui n'est pas de son écriture.
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Nâna

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MessageSujet: Re: Une nuit d'horreur   Une nuit d'horreur I_icon_minitimeLun 28 Déc - 1:33

Le gazouillement des oiseaux suffirent à reveiller Nâna, allongée dans l'herbe, son fusil dans les bras, tel un bébé tennant son doudou.
Sans ouvrir les yeux, tout en poussant des grondements de colére, la draenei tira un coup de fusil dans le ciel, faisant fuir les oiseaux en masse. Très vite, les arbres aux alentours n'habritait plus aucun annimal.
Un dernier braillement sortit de la bouche de Nâna, juste avant de se léver en jetant des regards furtifs à ses amis.


- Vous êtes réveillés... Dit elle à voix encore mi-endormis.

Elle s'empressa de dévorer un biscuit fait maison de son petit sac en cuir, avant d'enfin apporter toute son attention au monde qui l'entourait.
La draenei s'assura que son corps était parfaitement réveillé, en pratiquant divers mouvements simple. Une fois rassurée, elle prit le temps de se restaurer d'un vrai petit déjeuner. Sans lacher du regard ses compagnons, mais en silence.
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MessageSujet: Re: Une nuit d'horreur   Une nuit d'horreur I_icon_minitimeMar 29 Déc - 3:07

Rislon se masse la tempe en relisant le message pour la troisième fois. Ses yeux se posent sur le morceau de vélin sur lequel court une petite écriture déliée.

Le brasier des passions engendre la souffrance. Mais pour qui a un esprit fort, la douleur est un bon professeur. Car de la souffrance émerge le discernement, et du discernement émergent la sagesse et le pouvoir. Avant que l'ombre ..."

Une nouvelle fois, les lèvres du jeune homme prennent un pli amer. Cette phrase en suspension, est ce une menace ? un avertissement ? une morale ? Car il y a forcément un sens caché, sinon quel intérêt d'avoir griffonné ceci. Grognant presque malgré lui, il repose le vélin sur ses genoux et lève les yeux vers le ciel, comme si un élément de réponse pouvait s'y cacher. Au fond de lui, il sait que l'Autre doit se délecter de son tourment, et c'est avec un soupir profond qu'il se lève, et rassemble ses affaires, sous le regard imperturbable de Nâna. Rendant un instant son regard à la chasseresse, il se tourne ensuite vers le nord. Il sait ce qu'il lui reste à faire.


A quelques lieues de là, Pénombre est parvenue à la même conclusion. Elle avance vite, les épaules et la tête recouvertes d'une vaste capeline, qui la protège de la pluie fine et froide qui vient d'arriver du large. Au dessus d'elle, les piaillements des mouettes semblent autant de cris moqueurs. Elle suit le ballet de ces reines du port, qui se disputent avec âpreté un morceau de crabe laissé sur un dock par des marins au retour de la pêche. Remontant le port marchand, elle croise une patrouille de soldats qui ne lui prête guère d'attention, soucieuse de finir une ronde qui commence à mouiller un peu trop à son goût. Parvenue devant un des embarcadères, elle s'arrête un court instant. Le rafiot qui y est amarré ne ressemble plus guère au vaisseau dont elle a le souvenir. La coque semble avoir besoin d'un calfatage complet, le mât de misaine penche bizarrement, et une des voiles est déchirée à l'endroit ou devraient se trouver une rangée de ris. Une dernière fois, elle se demande si elle a bien raison d'entreprendre ce voyage mais une petite voix lui souffle qu'elle n'a pas le choix. Résignée, elle jette un coup d'oeil rapide pour voir si elle n'est pas suivie. Le dock semble désert et c'est d'un pas vif qu'elle se dirige vers la passerelle du navire. Un matelot, accoudé au bastingage, semble se battre avec une pipe en bois et un briquet en silex. L'air du large est bien décidé à l'empêcher de fumer, et Penny entend la bordée de jurons, à faire pâlir un nain éméché, qui sort de sa barbe. Toussotant pour attirer son attention, elle voit le marin qui se tourne lentement vers elle, la reluquant de son oeil valide. La voleuse lui adresse un petit sourire.
"Bonsoir. J'viens voir Vermillon."lui dit elle, étudiant sa réaction. Le marin continue à la regarder un moment sans rien dire avant de lâcher, avec un accent trainant, "Qui ça qu'vous avez dit ?" La déception se fait jour dans le coeur de la demi-elfe, mais elle tâche de n'en rien laisser paraître. Elle espère que le navire n'a pas changé une nouvelle fois de capitaine. Réitérant sa demande, elle attend patiemment que le marin décide d'arrêter de la faire lanterner. Mais quand le type lui demande pour la troisième fois ce qu'elle veut, elle sent son sang qui bout sous ses tempes, amenant à ses lèvres toute une nouvelle bordée de jurons, et à sa tête, mille et une façons de faire passer son envie de jouer à ce marin d'eau douce. Au moment où elle s'apprête à hausser le ton, elle voit la barbe du marin qui s'ouvre sur un sourire édenté, et une main qui lui fait signe de monter à bord. Soupirant, Pénombre s'engage sur la passerelle glissante de pluie et d'humeurs de poisson, sous le regard attentif du matelot. Puis celui ci, après l'avoir détaillé une nouvelle fois, se dirige vers le château arrière, en chantonnant une petite chanson de marin, qui parle de rhum, de femmes et de bières. Jetant un regard rapide au pont, Pénombre s'engage à sa suite. Elle pénètre dans une petite coursive, esquive les gouttelettes projetées par le marin qui s'ébroue et prend une grande inspiration, afin de se donner du courage. Son guide frappe sans ménagement à une petit porte. Un grondement tenant de l'ours sortant d'hibernation et du lion affamé lui répond. Le marin sourit une nouvelle fois, adresse un clin d'oeil à la jeune femme, avec son oeil valide et retourne à son poste. Enfonçant d'un coup d'épaule la petite porte en bois vermoulu, elle est assaillie par une odeur de rance, de vieux rhum et ... de parfum. Plissant le nez devant cet assaut odorant, elle inspecte les lieux, plus par habitude qu'autre chose. Sommairement meublée, dotée d'un lit (privilège du grade) et éclairée par une lanterne ouvragée, la pièce n'a rien d'extra ordinaire. Celui qui est attablé devant plusieurs portulans abondamment annotés retient davantage son attention. Large d'épaules, vêtu en tout et pour tout d'un pantalon large de couleur noir et d'une chemise en soie blanche largement ouverte sur son torse puissant, et auréolée de diverses taches à la provenance douteuse, l'homme a le teint bistre, des cheveux poivre et sel attaché en un catogan impeccablement coiffé, des sourcils fins, un nez droit et des yeux plus noirs que les profondeurs marines. Une large tache couleur de sang, qui prend naissance sur son front, et qui court sur sa joue droite jusqu'au menton, est à l'origine de son surnom.
Levant les yeux vers la nouvelle venue, un sourire carnassier se dessine sur son visage.
"Parfait, la mère maquerelle a fait vite pour une fois. Déloques toi vite fait et allonges toi là, je vais t'offrir la traversée de ta vie, p'tite poulette !"

Voyant que la silhouette se contente de le fixer, il émet un nouveau grondement. Tapant du poing sur la table, il commence à se diriger vers elle quand, enfin, la donzelle se décide à ôter sa cape et ... Le choc. Ses traits ... ce nez ... ces yeux ... ces cheveux ... Le flot de souvenirs se déverse dans son esprit. Comme si elle assistait en direct à son naufrage, la jeune femme sourit. Et ce sourire, mi moqueur mi narquois, achève de le convaincre. Toute son ardeur s'évanouit d'un coup, et la pièce lui parait un court instant plus ... froide et sombre.
"Toi ?"parvient il à crier. Souriant toujours, la jeune femme hoche la tête. Vermillon déglutit, bat en retraite, plaçant la table entre lui et .. elle. Souriant pour tenter de reprendre contenance, il fait signe à la jeune femme de s'asseoir, ce qu'elle décline d'un petit geste de la main, sans le quitter des yeux.
Tirant une bouteille de rhum de sous la table, il s'en verse une lampée directement dans le gosier, et la repose violemment. L'alcool lui procure un peu de réconfort, et c'est avec un ton plus ferme, qu'il finit par lui poser la question qui lui brûle les lèvres.

"Qu'est ce que tu veux, vipère?" Son ton se veut méprisant, mais la peur qui sommeille dans son ventre rend sa voix geignarde. L'abus de rhum frelaté doit aussi y être pour quelque chose. Le fixant de son regard froid quelques interminables secondes, la jeune femme se penche légèrement en avant pour lui dire : "Un passage pour les Mers du Sud, chéri."Se rasseyant, pour gagner un peu de temps, Vermillon fait mine de réfléchir. Son esprit tourne à plein régime. La jeune femme sourit, comme si elle entendait les rouages de son cerveau enfiévré. Et c'est peut être le cas, pour ce qu'il en sait.
"Et si je refuse ?" finit il par lâcher, sans grande conviction. Le sourire de la jeune bâtarde s'étire un peu plus. "Tu as peut être été amendé pour tes quelques errements dans la contrebande, mon cher Vermillon, la Flotte ayant besoin de vaisseaux pour sa guerre en Norfendre. Mais je connais quelques personnes qui seraient intéressées par tes frasques chez les Frères de la Côte. Et la clémence n'est pas vraiment leur qualité première."

Vermillon se renfrogne puis soudain ..."Oui mais si tu me balances, tu seras dans la même galère que moi, ma belle !" Content de sa réplique, qui devrait le tirer d'affaire, le capitaine s'envoie une nouvelle rasade de rhum. Aussi manque t il de s'étrangler quand il entend son interlocutrice lui répondre posément :" Oh mais je ne parlais pas des autorités portuaires. Je pensais plutôt au Harponneur ... Je pense qu'il serait ravi d'apprendre comment toi et Blight l'avez truandé sur la plupart de vos prises ..." Crachant sa bibine, toussant comme un noyé revenu à la vie, Vermillon plonge son regard dans celui, intense, de la jeune femme. Il grogne une dernière fois avant de lâcher : "Okay d'acc, Kryss. Bienvenue à bord"
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Nâna

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MessageSujet: Re: Une nuit d'horreur   Une nuit d'horreur I_icon_minitimeMar 29 Déc - 8:04


La draenei termina son petit dejeuner, voyant ses compéres partir un a un.
La nuit lui ayant rendu les forces perdu de la veille, elle décida de se bouger les fesses pour entamer cette nouvelle journée.
Dréssée sur ses sabots, Nâna mesurait bien dans les deux métres... Sa taille imposante ne la gênait guerre pour les multiples traques sauvages qu'elle effectuait quotidienement. Les abres environnant était de nouveau remplis par les oiseaux du coin et il était temp pour Nâna de partir a son tour.
Un sifflement fit venir presto l'elekk de la belle, chargé comme d'habitude de sac en cuir un peu partout sur ses flancs. N'ayez crainte, la bête est solide, ces quelques sacs ne sont rien! La draenei s'équipa de son fusil et installa son sac de vivre qui rejoigni vite les autres sur les flancs de l'elekk. Un rot s'échappa de sa bouche, preuve du bon petit déjeuner ethop, elle grimpa sur sa monture pour filer à l'aventure!

Remontant la route principal de la marche de l'ouest, Nâna inspecta une des nombreuses carte qu'elle possédait, tout en gardant un oeil sur la route, au cas ou des bandits viendrait l'ennuyer. Faut dire qu'avec les défias du coin, il y a de forte chance.
L'air sec et la temperature un peu chaude de la région eurent raison de la soif de la femme, la forcant à se désaltérer plus souvent qu'a la normal.
Mais ceci ne lui fit guére perdre sa concentration a l'étude de la carte qu'elle lisait! Elle cherchait un moyen a pénétrer de façon discrete dans le fort de stromgarde, dans les hautes terres d'arathi.


- Je peux faire sauter une partie du mur a l'ouest... Hm non.. Pas envie de nager, le mur n'étant pas accécible là ou ça m'interesse...

Elle lacha de multiples soupires en serie, levant la tête vers le ciel, admirant la grosse boule de feu et ses rayons qui lui éblouissait le regard.
La chaleur était trop pesente, Nâna n'avait qu'une hâte: quitter la marche de l'ouest pour une région plus tempérée a son gout. La forêt d'Elwynn était parfaitement désigné pour, d'autant plus que la frontiere qui la séparait de la marche n'était plus très loin.


- Youpiii, j'ai bien méritée un bon bain avant d'aller partir au boulot!

Sur ces mots, Nâna entra enfin en Elwynn avec la ferme intention de se décrasser et de se ressourcer avant de partir affronter la mort.
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Astuce
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Astuce


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MessageSujet: Re: Une nuit d'horreur   Une nuit d'horreur I_icon_minitimeMar 29 Déc - 8:33

[HRP]Après le RP finissant à la boutique, lorsque Rislon est couché, avec Nâna, Cassiopée et Mahô pas loin [HRP]

Pendant ce temps, à Vera Cruz Hurlevent...


Waldred marchait dans Hurlevent, un peu au hasard, perdu dans de sombres pensées, lorsqu’il sentit soudain une présence derrière lui. Il fit volte-face, prêt à se défendre mais elle avait disparu… Soupçonneux, il reprit son chemin et faillit se cogner à Astuce, qui l’attendait, les poings sur les hanches, au beau milieu de la ruelle.
- Tu m’as fait peur, grogna-t-il. Tu sais depuis combien de temps je te cherche dans le quartier ?
- Aucune idée, je viens d’arriver. Suis-moi.


Son ton ne souffrait aucune réplique. Waldred la suivit dans un entrelacs de ruelles étroites et obscures où se disputaient odeurs de graillon et relents nauséabonds, et elle le fit entrer dans une piécette unique dont la seule porte aspée de fer s’ouvrait dans un recoin où il n’avait jamais eu l’idée d’aller voir.
- C’est donc une de tes planques, fit-il, admiratif.

Il observait le mobilier frustre, le poêle à bois couvert de suie, la fenêtre en papier huilé, les volets d’une épaisseur de pierre tombale et les reliefs d’un repas ancien sur la table. Un rat détala dans un coin de la pièce.
Astuce se retourna, les traits déformés par la fureur.
- Bon, alors tu m’expliques ?
- Hein ? Que veux-tu que je t’explique ?
- A propos de Rislon… Cette expérience de l’autre soir… Ne me dis pas que tu m’as déjà tout raconté parce que tu vas voler sinon…

Waldred est abasourdi par la réaction de la voleuse. Il note ses poings serrés, son attitude agressive, et aussi qu’elle a gardé sur elle ses couteaux de lancer. Il s’affale sur une des chaises branlantes et balaie machinalement les miettes et la poussière devant lui.
- Je n’en sais pas plus que toi…

En une fraction de seconde, Astuce est sur lui, la pointe d’un couteau à sa gorge. Il déglutit difficilement, en lui Hiéron enfle et il a envie de crier.
- Fais attention… Tu le réveilles…

Astuce a un sourire dénué de toute humanité et insiste davantage, chuchotant dans un souffle :
- Je n’ai pas peur de lui…

Elle se relève néanmoins, essuie du doigt le sang qui a perlé à la pointe de son couteau et plante la lame à quelques millimètres de la main de Waldred, sur la table. Elle pousse d’un revers du bras la vaisselle et s’assoit en tailleur devant lui, le dominant de toute sa taille. Waldred se tâte la gorge, manifestement embarrassé et mal à l’aise. Il jette subrepticement un regard vers la porte.

- Ne cherche pas, elle est fermée et personne ne sait que nous sommes ici. Et puis, aurais-tu peur de moi ?

- Je ne te comprends pas bien. Je n’y suis jamais arrivé, de toute manière.


Le sourire d’Astuce se mue en un pli amer, tandis que Waldred, inconscient de ce changement, relate de nouveau l’expérience mouvementée que Rislon a voulu faire sur lui deux soirs auparavant. L’intérêt de Hiéron pour Penombre, la révélation de Kryss, la réaction violente de Rislon qui dit avoir perdu, sa catatonie devant laquelle Waldred décide de prendre les choses en main, et cette longue nuit de veille dont Rislon semble sortir comme d’une longue convalescence, pâle, fatigué mais calme…
Astuce l’écoute, crispée sur un quignon de pain oublié là qu’elle met en charpie presque inconsciemment. Waldred a beau fouiller dans sa mémoire, il ne se souvient pas l’avoir déjà vue dans cet état…
Lorsqu’il finit son récit, le silence devient pesant entre eux. Astuce le rompt en sortant de sa poche quelque chose qu’elle jette sur la table, entre eux.
Le carnet de Rislon fait s’élever un nuage de poussière.
- Il l’a donné à Mahô avec mission pour elle de me le transmettre. Mais uniquement à moi. Il lui a aussi laissé des messages pour toi et Penombre, et après, il est devenu dangereux. Mahô a été choquée : pour elle, Rislon est quelqu’un de dément. Nous savons, toi et moi, que ce n’est pas exactement cela…

Waldred soupira et prit sa tête entre ses mains.
- Il a tout fait pour m’aider, il a pris des risques inconsidérés, et je l’ai laissé faire… Je savais qu’il n’allait pas bien, qu’il avait ses propres démons à combattre, mais je ne me suis jamais douté qu’il irait jusque là… Jusque dans ce gouffre…

Astuce se penche brusquement en avant et lui tire méchamment une mèche de cheveux.
- Vous êtes stupides ! J’ai beau prévenir quarante mille fois l’ensemble de ceux qui ont décidé de faire cette expérience que c’est dangereux, qu’il vaut mieux pas réveiller le chat qui dort, que Hiéron est un sale type, tout le monde me répond, Oui, Astuce, et voilà le résultat !
Je me retrouve à courir derrière une abomination qui hante un de mes amis, alors que Penombre devient encore plus difficile à cerner si c’est possible, et toi, tu te baladais encore hier avec un sourire imbécile à cueillir des fleurs dans le Parc ! J’ai une boutique à faire tourner, mes propres contrats en sous-main et je ne peux pas laisser Rislon seul deux minutes sans qu’il lui arrive des crasses… Je pensais que tu avais la situation en main…

Astuce fulmine. Elle saute de la table et commence à faire les cent pas dans l’espace exigu en apostrophant le chevalier, qui s’affaisse de plus en plus sur son siège :
- Jusqu’à présent, si un truc tournait mal, si je perdais le contrôle, je savais que je pouvais t’appeler et que tu calmerais le jeu... Je pensais que tu étais mieux à même que moi de t'occuper de Rislon, que tu étais peut-être la seule personne au monde à l'empêcher de se massacrer continuellement comme ça... Que toi et Penombre seriez un modèle de couple pour lui et pour nous tous, pour nous donner l'espoir de se dire qu'on a beau souffrir, le bonheur est peut-être au bout de la route ! J'avais tellement besoin de cet espoir...
Sa voix se casse et elle tourne le dos à Waldred. Visiblement ému, le chevalier se lève et la prend par les épaules.
- Je... je suis désolé. J'ai failli encore une fois. J'ai l'impression de vivre une vie que je n'ai jamais eue, et de découvrir à quel point c'est difficile. Je n'ai jamais eu vraiment d'ami, autrefois. J'ai toujours considéré les gens comme des outils et je ne me suis jamais attendu à ce qu'on me voie autrement.
Astuce siffla entre ses dents :
- Tu oublies tant de monde dans tes élucubrations que j'ai envie de te couper la langue.
Interdit, Waldred s'éloigna d'elle. Elle se retourna, froide et impérieuse.
- Et Laura ? Beryl ? Toutes ces femmes qui ont partagé ta vie ? Et Louvie ? Que tu as tuée de tes propres mains ! Pour toi elles n'étaient peut-être que des outils... Quand je t'ai rencontré, tu léchais les bottes des garde-chiourmes d'Hurlevent pour ta propre vie ! Tu n'étais même pas capable d'avoir une personnalité stable plus de cinq minutes ! Mais tout le travail accompli depuis, tu t'en fous ! J'étais un outil comme les autres...
- Ne dis pas ça !

Waldred avait presque crié.
- Je te suis reconnaissant pour tout ce que tu as fait pour moi, tu m'as sauvé et c'est grâce à toi et Penombre que j'ai recouvré une sensibilité humaine. Même si je ne comprends toujours pas pourquoi tu t'étais embringuée là-dedans. Oui, j'ai commis des méfaits, mais c'était il y a des siècles. Il y a prescription depuis. Astuce, je me perds à chaque fois qu'on parle ensembles. Je n'arrive jamais à comprendre le fond de ta pensée et tu changes sans cesse de comportement. Qu'attends-tu de moi ?
Astuce parut soudain totalement perdue et enfantine. Elle s'assit sur une chaise, les genoux remontés sous le menton, et regarda sans la voir une souris grappiller une croûte de fromage presque sous son nez.
- ...Je n'attends rien aujourd'hui. J'ai attendu hier, mais ma chance est passée.
Elle se mire dans un verre ébréché et se sourit à elle-même.
- Toi aussi, ta chance est passée...
- Que veux-tu dire ?

Astuce hausse un sourcil et le regarde en coin.
- Gros bêta.
Waldred secoue la tête, puis s'appuie au chambranle de la porte et croise les bras.
- Encore une dérobade... On tourne en rond dans cette conversation. Si on résume, tu m'en veux de ne pas avoir contrôlé la situation, alors qu'on me demandait même de disparaître et de laisser Hiéron à ma place. Tu en veux à Rislon de s'être mis en danger, alors même que le cours de la vie de notre téméraire ami, c'est justement ça. Tu en veux à Penombre d'être aussi indiscernable que toi. Et tu en veux au monde entier parce que tu est excédée, surchargée de travail et sollicitée comme une femme d'affaires. Ce n'est pas ce que tu souhaitais, il n'y a pas si longtemps ? A l'époque tu époussetais les toiles d'araignées qui avaient le temps de prospérer dans tes tiroirs entre deux contrats. Et tu me disais que l'adrénaline, c'était ta vie.
- J'ai changé.
- Tu changes tout le temps. Rien n'est sûr et rien n'est stable avec toi plus de cinq minutes d'affilée. Tout le monde à l'extérieur connaît Astuce Bon-Enfant, la débrouillarde et comique elfette roublarde aux manières de garçon et au vocabulaire de nain. A l'occasion, certains ont la mauvaise chance de découvrir Astuce Sans-Scrupules, qui égorgerait un bateau entier d'inconnus pour une émeraude de la taille d'un ongle. Mais tu ne laisses personne te connaître vraiment. Dès qu'on se rapproche, tu te défiles. Mais qu'est-ce que tu caches, bon dieu ?

Le silence tomba comme une chape de plomb entre eux.
Astuce se leva et claqua la porte derrière elle.

Waldred soupira et vint s'asseoir pesamment sur la paillasse. Il n'avait rien compris à cette conversation. Elle était en colère, sûrement fatiguée, et attendait de lui qu'il répare ses fautes avec Rislon. Il ne voyait pas d'autre aspect constructif au savon qu'elle venait de lui passer. Ah, les femmes...
Ses pensées divergèrent alors vers Penombre, et un sourire vint étirer ses lèvres malgré lui. Depuis cette fameuse expérience, dès qu'il se remémorait les traits de Penombre, sa façon si familière de s'appuyer contre un mur pour se curer les ongles avec son petit couteau, sa manière bien à elle de mettre ses bras autour de lui, de le regarder avec un mélange de défi et de confiance, il se sentait jeune, homme, en pleine forme et surtout, surtout... entier.

Il se leva à son tour et sortit de la pièce lugubre d'un pas décidé.
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